Les aventures fantabulistiques de Pioupiou volume I: l'arrivée à Tendra
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Les aventures fantabulistiques de Pioupiou volume I: l'arrivée à Tendra
Alcyde Fel Dim 13 Avr - 14:38
"Pioupiou! Pioupiou! PIOUPIOUPIOUPIOUPIOUPIOU!!!"
C'est dans un concert de piaillements que l'étrange petit oiseau pleurait son maître inconscient, courant en cercle comme un dément autour de ce corps inanimé, n'arrivant à s'arrêter que pour hurler de plus belle. Au bout d'un petit quart d'heure de ce manège, Pioupiou décida qu'il devait reprendre son serieux et chercher de l'aide. Venant de remarquer l'immense bâtiment se tenant devant lui, il entra en trombe sur le sol du hall d'entrée, couinant à ceux qui l'entendaient et le regardaient étonnés des bruits qui n'avaient aucun sens pour eux. A son grand dam, tout le monde se tournait vers lui, et personne vers l'endroit éloigné d'à peine cinq mètres où gisait Alcyde. Ce ne fut que quand il émit un son strident pour signaler sa colère qu'on daigna arrêter les commentaires du genre: "comilémeugnon!" ou "lol c kwa c truk?". Il indiqua par mouvements de plumes l'endroit où il voulait attirer leur attention, mais personne ne regarda là-bas, et se contenta de croire que la bestiole mimait quelque chose.
Après plusieurs essais infructueux, Pioupiou exclama sa colère par un nouveau bruit strident, et couru tout droit devant lui, sans regarder où il allait, espérant vainement qu'on comprendrait ses appels au secours. Il courut, courut, aussi vite que ses petits cerfs-sabots le lui permettaient, et finit par revenir à son point de départ, à savoir le corps d'Alcyde qui ne s'était toujours pas réveillé. Quand il songea un moment à se suicider en se plaçant entre les crocs d'un chat endormi, il remarqua que quelqu'un l'avait suivit et commençait à donner des grands holà pour qu'on dépêche un médecin et une civière. Alors, le visage rayonnant de bonheur, le volatile bondit sur le visage de là-dite personne pour lui faire un câlin, pendant qu'arrivait élèves, surveillants et médecin.
C'est dans un concert de piaillements que l'étrange petit oiseau pleurait son maître inconscient, courant en cercle comme un dément autour de ce corps inanimé, n'arrivant à s'arrêter que pour hurler de plus belle. Au bout d'un petit quart d'heure de ce manège, Pioupiou décida qu'il devait reprendre son serieux et chercher de l'aide. Venant de remarquer l'immense bâtiment se tenant devant lui, il entra en trombe sur le sol du hall d'entrée, couinant à ceux qui l'entendaient et le regardaient étonnés des bruits qui n'avaient aucun sens pour eux. A son grand dam, tout le monde se tournait vers lui, et personne vers l'endroit éloigné d'à peine cinq mètres où gisait Alcyde. Ce ne fut que quand il émit un son strident pour signaler sa colère qu'on daigna arrêter les commentaires du genre: "comilémeugnon!" ou "lol c kwa c truk?". Il indiqua par mouvements de plumes l'endroit où il voulait attirer leur attention, mais personne ne regarda là-bas, et se contenta de croire que la bestiole mimait quelque chose.
Après plusieurs essais infructueux, Pioupiou exclama sa colère par un nouveau bruit strident, et couru tout droit devant lui, sans regarder où il allait, espérant vainement qu'on comprendrait ses appels au secours. Il courut, courut, aussi vite que ses petits cerfs-sabots le lui permettaient, et finit par revenir à son point de départ, à savoir le corps d'Alcyde qui ne s'était toujours pas réveillé. Quand il songea un moment à se suicider en se plaçant entre les crocs d'un chat endormi, il remarqua que quelqu'un l'avait suivit et commençait à donner des grands holà pour qu'on dépêche un médecin et une civière. Alors, le visage rayonnant de bonheur, le volatile bondit sur le visage de là-dite personne pour lui faire un câlin, pendant qu'arrivait élèves, surveillants et médecin.
Alcyde Fel-
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Re: Les aventures fantabulistiques de Pioupiou volume I: l'arrivée à Tendra
Shuri Mer 30 Avr - 21:27
Shuri était sortie de l'infirmerie quelques minutes plus tôt, après un bilan complet qui n'avait rien donné de très alarmant. Elle n'en restait pas moins extrêmement soucieuse. Elle s'en voulait atrocement de ne pas être restée aux côtés de Lunne, même si elle savait pertinemment qu'elle n'aurait été d'aucune utilité. C'était plus fort qu'elle : elle ne pouvait supporter le fait que Lunne risque sa vie sans qu'elle soit là pour l'aider.
C'est à ce moment là que le chahut dans le hall d'entrée attira son attention. Elle fronça les sourcils. Que se passait-il ? Se frayant un chemin grâce à sa petite taille au milieu du début d'attroupement, elle aperçut un étrange petit volatile qui courait sur ses pattes sabots, complètement hystérique. Ignorant les remarques amusées des autres élèves, elle s'approcha encore un peu. Elle était sensible à la détresse des autres, fut-ce celle d'un animal. Aussi fut-elle la seule à remarquer le corps étendu à quelques mètres de l'entrée, juste au moment où l'oiseau bizarre péta un plomb pour courir vers lui.
Elle le suivit d'un pas énergique. D'autres aperçurent du même coup le corps et se dépêchèrent de d'appeler les surveillants. Shuri s'agenouilla. C'était un garçon, grand et musclé, évanoui. Plusieurs hématomes recouvraient sa tête.
"Je ne serai pas à l'aise ici pour le soigner. Mieux vaut aller à l'infirmerie." songea-t-elle
L'oiseau choisit ce moment pour lui sauter au visage en piaillant de remerciement.
-Aïe ! Non, pas maintenant ! Pousse toi ! Si Blizzard te voit, il va essayer de te manger !
Le volatile s'en moquait éperdument et continuait de frotter ses plumes contre son visage avec frénésie. Shuri le plaqua alors contre elle d'une main et attrapa solidement le garçon de l'autre avant de tous les téléporter à l'infirmerie, sur le lit qu'elle avait quitté quelques minutes plus tôt. Elle y allongea l'inconnu, vérifia qu'il n'y avait personne et se prépara à danser lorsqu'il ouvrit les yeux. Coupée dans son élan, Shuri rougit et bafouilla :
-Oh ! Euh....vous êtes réveillé ? Ex...excusez-moi, je ne pouvais pas vous laissez en bas et....votre oiseau n'arrêtait pas de piailler, alors....
C'est à ce moment là que le chahut dans le hall d'entrée attira son attention. Elle fronça les sourcils. Que se passait-il ? Se frayant un chemin grâce à sa petite taille au milieu du début d'attroupement, elle aperçut un étrange petit volatile qui courait sur ses pattes sabots, complètement hystérique. Ignorant les remarques amusées des autres élèves, elle s'approcha encore un peu. Elle était sensible à la détresse des autres, fut-ce celle d'un animal. Aussi fut-elle la seule à remarquer le corps étendu à quelques mètres de l'entrée, juste au moment où l'oiseau bizarre péta un plomb pour courir vers lui.
Elle le suivit d'un pas énergique. D'autres aperçurent du même coup le corps et se dépêchèrent de d'appeler les surveillants. Shuri s'agenouilla. C'était un garçon, grand et musclé, évanoui. Plusieurs hématomes recouvraient sa tête.
"Je ne serai pas à l'aise ici pour le soigner. Mieux vaut aller à l'infirmerie." songea-t-elle
L'oiseau choisit ce moment pour lui sauter au visage en piaillant de remerciement.
-Aïe ! Non, pas maintenant ! Pousse toi ! Si Blizzard te voit, il va essayer de te manger !
Le volatile s'en moquait éperdument et continuait de frotter ses plumes contre son visage avec frénésie. Shuri le plaqua alors contre elle d'une main et attrapa solidement le garçon de l'autre avant de tous les téléporter à l'infirmerie, sur le lit qu'elle avait quitté quelques minutes plus tôt. Elle y allongea l'inconnu, vérifia qu'il n'y avait personne et se prépara à danser lorsqu'il ouvrit les yeux. Coupée dans son élan, Shuri rougit et bafouilla :
-Oh ! Euh....vous êtes réveillé ? Ex...excusez-moi, je ne pouvais pas vous laissez en bas et....votre oiseau n'arrêtait pas de piailler, alors....
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Re: Les aventures fantabulistiques de Pioupiou volume I: l'arrivée à Tendra
Alcyde Fel Jeu 1 Mai - 1:21
[HRP: ha ouais tu rentre direct dans le RP de haut niveau... u_u Kay, j'm'adapte =p]
Du blanc. Quand Alcyde ouvrit les yeux, ce fut la première chose qu'il vit. Le blanc et aussi la lumière aveuglante d'une plafonnière, aveuglante pour ses yeux engourdis. Après quelques secondes, il sentit également que c'était tout son corps qui était engourdi et fatigué. Alors il fit ce qu'il fesait chaque fois qu'il avait du mal à se rappeler. Il ferma les yeux. Compta jusqu'à dix. Un. Deux. Trois. Quatre. Cinq. Six. Sept. Huit. Neuf. Dix. Tout lui revint en même temps que la sensation qu'il pouvait à nouveau bouger. Mais il ne le fit pas. Analyser, puis agir. Son regard portant sur le plafond, il fut inexorablement attiré par une tache, qui nuançait de manière chaotique avec le blanc du plafond, accentuée par la lumière vive. Il regardait la tache, et à mesure qu'il la regardait, il finissait par y trouver une profondeur métaphysique, quand la réalité, matérialisée sous la forme d'une fille assez petite et frêle qui dansait à deux pas de lui, lui revint dans la figure. Alcyde se redressa, se massa l'arrière de la nuque, et senti un regard insistant, gêné, associé à un rougissement et une timidité qui n'avait été que rarement vues par le jeune homme.
"Oh ! Euh....vous êtes réveillé ? Ex...excusez-moi, je ne pouvais pas vous laissez en bas et....votre oiseau n'arrêtait pas de piailler, alors..."
Irrémédiablement, son regard fut aimanté vers la couleur du propre regard de celle qui l'avait amené ici, et manqua d'y trouver la même profondeur que la tache au plafond, avant de s'attarder à explorer de son regard le reste de la jeune fille. Elle était petite, il l'avait déjà remarqué, et son corps vrillé de cicatrices lui attacha aussitôt de la compassion, puis de l'étonnement quand il vit ses griffes, et du dégoût à l'idée que ces cicatrices puissent être des marques de révérence à un certain groupe allemand qui, plus de ne pas plaire à Alcyde, lui donnait des envies de meurtres, surtout envers le chanteur du groupe... Mais il repoussa cette idée, et se dit qu'il n'aurait pas dû juger cette personne à son apparence.
Bien évidement, son visage ne laissait rien exprimer de cela, et son insistance à examiner chaque détail, chaque aspérité du physique de Shuri, tout en laissant paraître une expression impassible, devait accentuer la gêne déjà grande de la jeune fille. Puis de gêne, cela devenait inquiétant. D'inquiétant, cela devenait pénible. De pénible, cela devenait irritant. Devinant cela, Alcyde décida de stopper son inspection, et répondit à la gêne de sa sauveuse par un large sourire chaud, agréable, qui aurait fait fondre n'importe quelle brute et rendu confiant le plus angoissé des paranoïaques. Ne voulant la vexer sur sa taille par sa propre grandeur, il resta assit, et répondit d'une voix tout aussi chaleureuse et bienveillante -d'ailleurs étonnante pour quelqu'un de sa musculature- un simple merci, avant de se rendre compte que Pioupiou avait bondi sur son épaule et lui donnait de grands coups de bec comme pour lui reprocher de l'avoir fait s'inquiéter comme ça. Il répondit à ses marques si personnelles d'affections par une caresse, et, se tournant à nouveau vers Shuri:
"Je suis désolé si ce petit diablotin t'as embêté, ça n'a pas dû être facile de me porter jusqu'ici pour quelqu'un de ta carrure. Avant de te demander quoi que ce soit, je me permet de me présenter -ce fesant, il s'agenouille sans se lever au dessus de la taille de la jeune fille-, je m'appelle Alcyde Fel, mais tu peux m'appeler Alcyde ou même Al' si tu veux. -il se rassoit sur le lit, toujours sans se lever au dessus de Shuri- Maintenant, si ça ne te dérange pas de répondre, comment t'appelle-tu, et où sommes nous s'il te plait?"
En imposant le tutoiement, Alcyde espérait détendre l'atmosphère et aussi montrer à sa nouvelle connaissance qu'il n'avait aucunes mauvaises intentions. Mimant de se rappeller de quelque chose, il profita de sortir une paire de lunettes de sa poche, et les mit sur son nez, malgré le fait que le verre gauche fut fendu et le droit cassé en deux. Dans le même temps, il dût se tenir l'épaule, la douleur atténuée par le coma venant de remonter dans tout son corps, et le fesant légèrement tituber.
Du blanc. Quand Alcyde ouvrit les yeux, ce fut la première chose qu'il vit. Le blanc et aussi la lumière aveuglante d'une plafonnière, aveuglante pour ses yeux engourdis. Après quelques secondes, il sentit également que c'était tout son corps qui était engourdi et fatigué. Alors il fit ce qu'il fesait chaque fois qu'il avait du mal à se rappeler. Il ferma les yeux. Compta jusqu'à dix. Un. Deux. Trois. Quatre. Cinq. Six. Sept. Huit. Neuf. Dix. Tout lui revint en même temps que la sensation qu'il pouvait à nouveau bouger. Mais il ne le fit pas. Analyser, puis agir. Son regard portant sur le plafond, il fut inexorablement attiré par une tache, qui nuançait de manière chaotique avec le blanc du plafond, accentuée par la lumière vive. Il regardait la tache, et à mesure qu'il la regardait, il finissait par y trouver une profondeur métaphysique, quand la réalité, matérialisée sous la forme d'une fille assez petite et frêle qui dansait à deux pas de lui, lui revint dans la figure. Alcyde se redressa, se massa l'arrière de la nuque, et senti un regard insistant, gêné, associé à un rougissement et une timidité qui n'avait été que rarement vues par le jeune homme.
"Oh ! Euh....vous êtes réveillé ? Ex...excusez-moi, je ne pouvais pas vous laissez en bas et....votre oiseau n'arrêtait pas de piailler, alors..."
Irrémédiablement, son regard fut aimanté vers la couleur du propre regard de celle qui l'avait amené ici, et manqua d'y trouver la même profondeur que la tache au plafond, avant de s'attarder à explorer de son regard le reste de la jeune fille. Elle était petite, il l'avait déjà remarqué, et son corps vrillé de cicatrices lui attacha aussitôt de la compassion, puis de l'étonnement quand il vit ses griffes, et du dégoût à l'idée que ces cicatrices puissent être des marques de révérence à un certain groupe allemand qui, plus de ne pas plaire à Alcyde, lui donnait des envies de meurtres, surtout envers le chanteur du groupe... Mais il repoussa cette idée, et se dit qu'il n'aurait pas dû juger cette personne à son apparence.
Bien évidement, son visage ne laissait rien exprimer de cela, et son insistance à examiner chaque détail, chaque aspérité du physique de Shuri, tout en laissant paraître une expression impassible, devait accentuer la gêne déjà grande de la jeune fille. Puis de gêne, cela devenait inquiétant. D'inquiétant, cela devenait pénible. De pénible, cela devenait irritant. Devinant cela, Alcyde décida de stopper son inspection, et répondit à la gêne de sa sauveuse par un large sourire chaud, agréable, qui aurait fait fondre n'importe quelle brute et rendu confiant le plus angoissé des paranoïaques. Ne voulant la vexer sur sa taille par sa propre grandeur, il resta assit, et répondit d'une voix tout aussi chaleureuse et bienveillante -d'ailleurs étonnante pour quelqu'un de sa musculature- un simple merci, avant de se rendre compte que Pioupiou avait bondi sur son épaule et lui donnait de grands coups de bec comme pour lui reprocher de l'avoir fait s'inquiéter comme ça. Il répondit à ses marques si personnelles d'affections par une caresse, et, se tournant à nouveau vers Shuri:
"Je suis désolé si ce petit diablotin t'as embêté, ça n'a pas dû être facile de me porter jusqu'ici pour quelqu'un de ta carrure. Avant de te demander quoi que ce soit, je me permet de me présenter -ce fesant, il s'agenouille sans se lever au dessus de la taille de la jeune fille-, je m'appelle Alcyde Fel, mais tu peux m'appeler Alcyde ou même Al' si tu veux. -il se rassoit sur le lit, toujours sans se lever au dessus de Shuri- Maintenant, si ça ne te dérange pas de répondre, comment t'appelle-tu, et où sommes nous s'il te plait?"
En imposant le tutoiement, Alcyde espérait détendre l'atmosphère et aussi montrer à sa nouvelle connaissance qu'il n'avait aucunes mauvaises intentions. Mimant de se rappeller de quelque chose, il profita de sortir une paire de lunettes de sa poche, et les mit sur son nez, malgré le fait que le verre gauche fut fendu et le droit cassé en deux. Dans le même temps, il dût se tenir l'épaule, la douleur atténuée par le coma venant de remonter dans tout son corps, et le fesant légèrement tituber.
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Re: Les aventures fantabulistiques de Pioupiou volume I: l'arrivée à Tendra
Shuri Jeu 1 Mai - 12:30
Le garçon ne répondit pas tout de suite et se contenta de l'examiner de haut en bas pendant de longues secondes. Shuri prit conscience sous cet examen insistant que, avec la chaleur qui régnait dehors, elle n'avait mit qu'une petite robe d'été bleue qui lui arrivait juste au-dessus des genoux et une chemisette blanche, un peu transparente. Ses cicatrices lui revinrent en mémoire. De rouge, elle devint écarlate et se mit à tortiller ses cheveux d'un geste nerveux. Au bout d'un moment, elle ne put s'empêcher d'observer à son tour avec attention le nouvel arrivant.
Hormis sa taille et sa musculature impressionnante qui lui rappelait celle de Chris, son visage avenant et ses grands yeux étaient très calmes. Cette attitude dénuée d'agressivité la calma peu à peu. Après tout, il semblait gentil. Mais elle savait qu'elle avait trop tendance à faire confiance à n'importe qui. Mais s'il parlait, ça serait plus facile.
Et c'est ce qu'il fit, à l'instant où elle formulait cette pensée. En l'entendant, elle fut aussitôt rassurée. Effectivement, il était très gentil. Elle parvint même à lui rendre timidement son sourire.
"Enchantée, Alcyde. Moi je m'appelle Shuri et nous sommes ici à Tendra. Tu...tu en as peut-être entendu parler ?"
Elle remarqua alors qu'Alcyde se tenait l'épaule, une expression quelque peu douloureuse sur le visage. La confusion l'envahit. Elle avait oublié de soigner ses blessures ! Toute honteuse, elle se remit à bégayer :
"Oh....pardon, je.....je suis vraiment désolé.....j'ai complètement oublié que vous....enfin que tu...."
Shuri décida alors de se taire et d'agir, parce que là, elle s'enfonçait.
"Attends, je...je vais m'en occuper..."
Prenant une rapide inspiration, elle ferma les yeux, fit le vide dans sa tête et reprit ses pas de danses. Ses mouvements, légers et gracieux, appelaient déjà la force bienfaitrice d'Hathor en elle. Lorsqu'elle se sentit prête, elle s'approcha d'Alcyde dans un dernier pas et posa doucement ses mains sur ses tempes. Les hiéroglyphes dans son cou et son dos se mirent à briller, un souffle chaleureux envahit la pièce et en quelques secondes, la totalité des plaies du garçon s'étaient refermées et estompées sans même laisser de cicatrices.
Shuri rouvrit les yeux, moins fatiguée que ce à quoi elle s'attendait et sourit timidement.
"Voilà...."
Hormis sa taille et sa musculature impressionnante qui lui rappelait celle de Chris, son visage avenant et ses grands yeux étaient très calmes. Cette attitude dénuée d'agressivité la calma peu à peu. Après tout, il semblait gentil. Mais elle savait qu'elle avait trop tendance à faire confiance à n'importe qui. Mais s'il parlait, ça serait plus facile.
Et c'est ce qu'il fit, à l'instant où elle formulait cette pensée. En l'entendant, elle fut aussitôt rassurée. Effectivement, il était très gentil. Elle parvint même à lui rendre timidement son sourire.
"Enchantée, Alcyde. Moi je m'appelle Shuri et nous sommes ici à Tendra. Tu...tu en as peut-être entendu parler ?"
Elle remarqua alors qu'Alcyde se tenait l'épaule, une expression quelque peu douloureuse sur le visage. La confusion l'envahit. Elle avait oublié de soigner ses blessures ! Toute honteuse, elle se remit à bégayer :
"Oh....pardon, je.....je suis vraiment désolé.....j'ai complètement oublié que vous....enfin que tu...."
Shuri décida alors de se taire et d'agir, parce que là, elle s'enfonçait.
"Attends, je...je vais m'en occuper..."
Prenant une rapide inspiration, elle ferma les yeux, fit le vide dans sa tête et reprit ses pas de danses. Ses mouvements, légers et gracieux, appelaient déjà la force bienfaitrice d'Hathor en elle. Lorsqu'elle se sentit prête, elle s'approcha d'Alcyde dans un dernier pas et posa doucement ses mains sur ses tempes. Les hiéroglyphes dans son cou et son dos se mirent à briller, un souffle chaleureux envahit la pièce et en quelques secondes, la totalité des plaies du garçon s'étaient refermées et estompées sans même laisser de cicatrices.
Shuri rouvrit les yeux, moins fatiguée que ce à quoi elle s'attendait et sourit timidement.
"Voilà...."
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Re: Les aventures fantabulistiques de Pioupiou volume I: l'arrivée à Tendra
Alcyde Fel Jeu 1 Mai - 13:35
Tendra... C'était pas cette école spécialisée dans la lutte anti-monstres...? Les souvenirs d'un reportage télé fait au détriment de la santé du cameraman remonta dans l'esprit d'Alcyde, et songeant que cette île était coupée du monde et impossible à quitter sans accord préalable, il commença à prendre conscience de sa situation.
Sentant l'inquiétude quitter sa compagne, il sembla un peu soulagé de la douleur qui le mordait. Mais le rictus qu'il lui avait traversé le visage avait suffi à la replonger dans son état de non-confiance. Cela eu pour effet de le faire soupiré. Les personnes de ce genre l'embêtaient un peu, car il ne parvenait jamais à leur faire reprendre leur calme totalement, il y avait toujours un élément pour les déranger.
Le jeune homme fut légèrement intrigué par le manège de la fille. Danser, dans un moment pareil? Décidément, la gente féminine lui échapperait toujours... Alcyde commença à fouiller du regard la pièce à la recherche d'un quelqu'un bandage ou alcool désinfectant, et ayant saisi une bouteille de ce dernier, il s'attela à en répandre sur ses blessures. Mais avant d'avoir ouvert la bouteille, Shuri fut à nouveau un centre total d'attention tant elle était étonnante. Quand elle posa ses mains sur les tempes du géant, il voulu la repousser gentiment. Il n'y parvint pas. Son corps semblait paralysé tellement son esprit se focalisait sur cette étrange créature. Pour la première fois de sa vie depuis le ventre de sa mère, c'est quelqu'un d'autre qui venait de lui apporter chaleur et apaisement. Dans un murmure, il parvint à demander, alors que la pièce s'emplissait d'une chaleur maternelle:
"Qu'est-ce que tu...?"
Puis ce fut le déclic. Alcyde sentait ses plaies se refermer dans un soupir sanguin, ses bosses se niveler et ses muscles se détendre. Si le paradis existait sur terre, cela devait être le sentiment de pleinitude qui emplissait l'esprit du jeune homme à cet instant. Puis une pensée lui traversa l'esprit. Hator. Il goûtait à peine à la mamelle de la déesse bovine de l'amour, qu'il en fut arraché violament quand la transe soignant prit fin. Il se sentait grisé et en même temps très insatisfait. Mais contrairement aux drogués qui ne peuvent se passer de leurs drogues, Alcyde se contenta de fermer les yeux, de répondre au sourire de Shuri, et de se lever de toute sa taille pour s'étirer. L'horloge se décoince. Ces quelques secondes lui avaient paru des heures, aussi devait-il dérouiller sa mécanique. Sans mot, sans explication, il étira ses bras, ses jambes, son cou, fit quelques abdos, et, se sentant totalement en forme, comme si rien ne s'était passé et qu'il avait toujours connu la jeune fille, il ouvrit la porte, sorti de l'infirmerie, Pioupiou sur l'épaule, et dit:
"Haaa! J'me sens en pleine forme, merci! Maintenant, tu pourrais m'indiquer le bureau du directeur s'il te plait?"
Sentant l'inquiétude quitter sa compagne, il sembla un peu soulagé de la douleur qui le mordait. Mais le rictus qu'il lui avait traversé le visage avait suffi à la replonger dans son état de non-confiance. Cela eu pour effet de le faire soupiré. Les personnes de ce genre l'embêtaient un peu, car il ne parvenait jamais à leur faire reprendre leur calme totalement, il y avait toujours un élément pour les déranger.
Le jeune homme fut légèrement intrigué par le manège de la fille. Danser, dans un moment pareil? Décidément, la gente féminine lui échapperait toujours... Alcyde commença à fouiller du regard la pièce à la recherche d'un quelqu'un bandage ou alcool désinfectant, et ayant saisi une bouteille de ce dernier, il s'attela à en répandre sur ses blessures. Mais avant d'avoir ouvert la bouteille, Shuri fut à nouveau un centre total d'attention tant elle était étonnante. Quand elle posa ses mains sur les tempes du géant, il voulu la repousser gentiment. Il n'y parvint pas. Son corps semblait paralysé tellement son esprit se focalisait sur cette étrange créature. Pour la première fois de sa vie depuis le ventre de sa mère, c'est quelqu'un d'autre qui venait de lui apporter chaleur et apaisement. Dans un murmure, il parvint à demander, alors que la pièce s'emplissait d'une chaleur maternelle:
"Qu'est-ce que tu...?"
Puis ce fut le déclic. Alcyde sentait ses plaies se refermer dans un soupir sanguin, ses bosses se niveler et ses muscles se détendre. Si le paradis existait sur terre, cela devait être le sentiment de pleinitude qui emplissait l'esprit du jeune homme à cet instant. Puis une pensée lui traversa l'esprit. Hator. Il goûtait à peine à la mamelle de la déesse bovine de l'amour, qu'il en fut arraché violament quand la transe soignant prit fin. Il se sentait grisé et en même temps très insatisfait. Mais contrairement aux drogués qui ne peuvent se passer de leurs drogues, Alcyde se contenta de fermer les yeux, de répondre au sourire de Shuri, et de se lever de toute sa taille pour s'étirer. L'horloge se décoince. Ces quelques secondes lui avaient paru des heures, aussi devait-il dérouiller sa mécanique. Sans mot, sans explication, il étira ses bras, ses jambes, son cou, fit quelques abdos, et, se sentant totalement en forme, comme si rien ne s'était passé et qu'il avait toujours connu la jeune fille, il ouvrit la porte, sorti de l'infirmerie, Pioupiou sur l'épaule, et dit:
"Haaa! J'me sens en pleine forme, merci! Maintenant, tu pourrais m'indiquer le bureau du directeur s'il te plait?"
Dernière édition par Alcyde Fel le Jeu 1 Mai - 17:13, édité 1 fois
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Re: Les aventures fantabulistiques de Pioupiou volume I: l'arrivée à Tendra
Shuri Jeu 1 Mai - 15:08
Shuri était heureuse, comme à chaque fois qu'elle soignait quelqu'un. Cette sensation de bien-être l'emplissait toute entière et la fit se détendre complètement. Offrant un sourire radieux à Alcyde, elle s'écarta de lui pour le laisser se lever....et ne put qu'ouvrir de grands yeux lorsqu'elle constata à quel point il était immense.
-Wow....souffla-t-elle.
Tant qu'il était assis, sa grande taille ne l'avait pas frappée outre mesure, habituée qu'elle était à côtoyer Chris. Mais maintenant qu'il s'était remis debout, elle en était à se demander s'il n'était pas plus grand que ce dernier. Il la faisait sans doute paraître encore plus petite et fragile qu'à son habitude. Mais elle s'en moquait. Sa frêle constitution ne la gênait pas. Elle avait eu le temps de s'y habituer et elle était plus pratique pour danser.
Elle attendit patiemment qu'Alcyde ait fini sa gymnastique, sans rien dire, se contentant de l'observer. Elle se posait beaucoup de questions à son sujet. D'où venait-il ? Comment était-il arrivé ici ? Elle doutait qu'il soit un membre de la C.O.A.L car il lui semblait tout de même un peu jeune, mais il ne valait mieux pas s'y fier. Après tout, avec sa carrure, Alcyde devait être un combattant redoutable. Et puis, Anthony avait bien réussi à passer le test alors qu'il avait son âge. C'est d'ailleurs du pôle nord qu'il lui avait ramené Blizzard...
-Tiens, d'ailleurs je me demande où il....
La réponse ne tarda pas. Alors qu'Alcyde lui demandait où se trouvait le bureau du directeur, une flèche recouverte d'écailles turquoises et luisantes s'engouffra dans par la fenêtre ouverte avec un couinement de guerrier, et se jeta sur le pauvre Pioupiou. Le malheureux oiseau, voyant sa dernière heure arriver, poussa un cri hystérique. Mais Shuri fut la plus rapide et attrapa au vol le petit dragon dont les mâchoires se refermèrent sur le vide.
-Ce n'est pas bien, Blizzard ! On ne chasse pas les oiseau qui ont un maître ! Désolée, je n'ai pas eu le temps de bien le dresser....
Pour couper court aux reproches possibles, elle prit la main d'Alcyde dans la sienne.
-Laisse-toi aller....
[===>le bureau du directeur]
-Wow....souffla-t-elle.
Tant qu'il était assis, sa grande taille ne l'avait pas frappée outre mesure, habituée qu'elle était à côtoyer Chris. Mais maintenant qu'il s'était remis debout, elle en était à se demander s'il n'était pas plus grand que ce dernier. Il la faisait sans doute paraître encore plus petite et fragile qu'à son habitude. Mais elle s'en moquait. Sa frêle constitution ne la gênait pas. Elle avait eu le temps de s'y habituer et elle était plus pratique pour danser.
Elle attendit patiemment qu'Alcyde ait fini sa gymnastique, sans rien dire, se contentant de l'observer. Elle se posait beaucoup de questions à son sujet. D'où venait-il ? Comment était-il arrivé ici ? Elle doutait qu'il soit un membre de la C.O.A.L car il lui semblait tout de même un peu jeune, mais il ne valait mieux pas s'y fier. Après tout, avec sa carrure, Alcyde devait être un combattant redoutable. Et puis, Anthony avait bien réussi à passer le test alors qu'il avait son âge. C'est d'ailleurs du pôle nord qu'il lui avait ramené Blizzard...
-Tiens, d'ailleurs je me demande où il....
La réponse ne tarda pas. Alors qu'Alcyde lui demandait où se trouvait le bureau du directeur, une flèche recouverte d'écailles turquoises et luisantes s'engouffra dans par la fenêtre ouverte avec un couinement de guerrier, et se jeta sur le pauvre Pioupiou. Le malheureux oiseau, voyant sa dernière heure arriver, poussa un cri hystérique. Mais Shuri fut la plus rapide et attrapa au vol le petit dragon dont les mâchoires se refermèrent sur le vide.
-Ce n'est pas bien, Blizzard ! On ne chasse pas les oiseau qui ont un maître ! Désolée, je n'ai pas eu le temps de bien le dresser....
Pour couper court aux reproches possibles, elle prit la main d'Alcyde dans la sienne.
-Laisse-toi aller....
[===>le bureau du directeur]
Shuri-
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